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Le ministère de l'Économie explore de nouvelles pistes pour stimuler les prêts immobiliers

Le ministère de l'Économie explore de nouvelles pistes pour stimuler les prêts immobiliers

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Des mesures innovantes pour contrer la hausse des taux d'intérêt

Face à la montée des taux d'intérêt, le ministère de l'Économie et des Finances recherche des solutions pour maintenir la dynamique de la production des prêts immobiliers. Dans ce contexte, Bruno Le Maire propose une révision des critères du prêt à taux zéro (PTZ) et une extension des modalités du prêt à taux bonifié (PTB).

Un PTB revisité : de nombreuses interrogations subsistent

Bien que l'idée d'un PTB soit séduisante en théorie, de nombreux détails restent à clarifier. Quel sera le taux d'intérêt appliqué ? Quel plafond sera imposé ? Seront-elles soumises à des conditions de revenus spécifiques ?

Ce qui est certain, c'est que le PTB ne remplacera pas le PTZ, mais viendra compléter les dispositifs d'aide existants. Cependant, cela pourrait compliquer la compréhension des emprunteurs déjà confrontés à une multitude de dispositifs et de subventions. De plus, la participation des banques sera essentielle pour la réussite de ce dispositif.

Une approche inspirée du passé

En ce qui concerne la mise en œuvre du PTB, Bruno Le Maire envisage une approche similaire à celle proposée par le Crédit Foncier dans les années 70. L'objectif serait d'offrir des conditions de financement plus avantageuses que celles du marché. Selon ce modèle, le taux serait préalablement fixé en accord avec une banque publique, telle que le Crédit Foncier, ou avec une banque privée ayant conclu une convention avec l'État. Dans ce scénario, l'État prendrait en charge la différence entre le taux du PTB et les taux pratiqués par les banques.

Bien que des incertitudes subsistent, l'exploration de ces alternatives montre la volonté du gouvernement de maintenir l'accès au crédit immobilier malgré la hausse des taux d'intérêt.

Une décision liée à la révision mensuelle du taux de référence

Cette décision des institutions financières peut également s'expliquer par le passage à une révision mensuelle du taux de référence, au lieu de la révision trimestrielle qui était en vigueur jusqu'en février 2023. Cette fréquence accrue permet aux taux de s'ajuster plus rapidement, ce qui facilite légèrement l'octroi de prêts immobiliers. En revanche, la BNP Paribas n'a pas l'intention de s'ouvrir à de nouveaux clients dans un avenir proche. Elle préfère se concentrer initialement sur sa clientèle patrimoniale.

Ces évolutions du marché du crédit immobilier démontrent la nécessité pour les emprunteurs de rester vigilants et de surveiller attentivement les taux de référence, tout en se tenant informés des offres disponibles auprès des différentes institutions financières. Les fluctuations du marché continueront probablement d'influencer les conditions de prêt à l'avenir.